En cercle, nous nous donnions la main; toutes les six. Chacune à notre tour, énoncions nos plus grands souhaits, la gorge nouée j'ai murmuré un 'ne jamais vous perdre';nos mains tremblaient, c'était nos énergies. Je ne m'entendais plus penser, mon coeur battait sûrement trop fort. Nos six regards croisant l'un ou l'autre, nous étions là, toutes reliées; c'était inexpliquable. Chacune retournant une à une dans son lit. Mes larmes ne pouvaient s'empêcher de caresser mes joues, pour enfin venir s'éclater sur le bout de mon menton. Je leur avait enfin avoué, elles savaient, enfin. Je n'arrivais pourtant pas à m'endormir; je ne cessais pourtant pas de me demander pourquoi ne pas avoir été franche depuis le début, il restera toujours des questions sans réponses, il restera toujours des regrets, des envies. 'La liberté, c'est la seule chose de vrai, et d'essentiel; tu l'apprendras'. Il aurait pu jouer dans 'Into the wild', mon père. Mais j'en ai parlé à maman, parce que j'en avais gros sur le coeur; elle m'a dis que cette histoire était semblable à la sienne, sans rire, il s'était passé la même chose, trente ans plus tôt. De plus, ce film, il est déroutant, c'est incroyable. Quoi qu'il en soit, la prise de conscience est énorme, elles sont les indispensables; les essentielles. J'donnerai tout; pour réaliser c'qu'elles désirent le plus au monde. Et.
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Vendredi 27 mars 2009 à 22:52
En cercle, nous nous donnions la main; toutes les six. Chacune à notre tour, énoncions nos plus grands souhaits, la gorge nouée j'ai murmuré un 'ne jamais vous perdre';nos mains tremblaient, c'était nos énergies. Je ne m'entendais plus penser, mon coeur battait sûrement trop fort. Nos six regards croisant l'un ou l'autre, nous étions là, toutes reliées; c'était inexpliquable. Chacune retournant une à une dans son lit. Mes larmes ne pouvaient s'empêcher de caresser mes joues, pour enfin venir s'éclater sur le bout de mon menton. Je leur avait enfin avoué, elles savaient, enfin. Je n'arrivais pourtant pas à m'endormir; je ne cessais pourtant pas de me demander pourquoi ne pas avoir été franche depuis le début, il restera toujours des questions sans réponses, il restera toujours des regrets, des envies. 'La liberté, c'est la seule chose de vrai, et d'essentiel; tu l'apprendras'. Il aurait pu jouer dans 'Into the wild', mon père. Mais j'en ai parlé à maman, parce que j'en avais gros sur le coeur; elle m'a dis que cette histoire était semblable à la sienne, sans rire, il s'était passé la même chose, trente ans plus tôt. De plus, ce film, il est déroutant, c'est incroyable. Quoi qu'il en soit, la prise de conscience est énorme, elles sont les indispensables; les essentielles. J'donnerai tout; pour réaliser c'qu'elles désirent le plus au monde. Et.
À coup de coeur
Samedi 21 mars 2009 à 23:10
Et même si j'ai l'air d'aller plutôt bien; même si une fossette vient se nicher à l'embrasure de mes lèvres, dis moi; dis moi que nos regards ne sont pas inopportuns. Dis moi qu'à chacun de mes pas en arrières tu seras là pour m'aider. Dis moi; toutes ses choses que l'on dit lorsque l'on aime. Ose, tente, traverse, essaye, brûle toi les lèvres. Fais le pour nous; parce que j'imagine que ça en vaut la peine. Fais glisser tes mains jusqu'à la pointe de mon dos; embrasse moi avec toute l'ardeur du monde; serre moi, ne me lâche pas; fais de ces si rares moments, des inoubliables. Tu me fais vivre, tu me rend ivre; mon amour.
À coup de coeur
Samedi 21 mars 2009 à 19:21
Ce que j'apelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections. Ce phénomène, que je me permets d'appeler la cristallisation, vient de la nature qui nous commande d'avoir du plaisir et qui nous envoie le sange au cerveau, du sentiment que les plaisirs augmentent avec les perfections de l'objet aimé, et de l'idée : il est à moi.
__Il est difficile de mettre des mots sur mes sentiments, sur les souvenirs et sur 'nous'. Je suis emplie d'incertitude; constamment. Mon coeur approuve; mais pas ma raison. Parfois j'ai des envies de tout laisser tomber; parce que dans tous les cas; je perd. Parfois j'ai des envies de tout oublier; avant qu'il ne soit trop tard. Mais ce serait lâche; trop égoïste. Lacher sa main; serrer le poing. Mais m'apercevoir que sans celle-ci; je tomberai; inévitablement. C'est un cercle vicieux; toujours. Et j'en ai les larmes aux yeux; de voir que nos mains ne peuvent tenir ensemble. Comme dirai Jane; mes yeux se transforment en nuage; et pour cause de condensation, la pluie tombe; à flot. L'ancien lui; s'est mis à nu; sans fautes il m'a décrit toute sa peine; j'ai cru comprendre que son nouveau départ lui avait fait ouvrir les yeux; 'c'est pour nous assurer un bon avenir' a t-il dit, je n'ai pas bien compris ce 'nous' qui pour moi ne voulait plus rien dire; plus rien du tout. Il m'a alors demandé s'il y avais à nouveau quelqu'un; je n'ai été apte que de lui répondre: "Et si je te disais que oui; ça t'aiderait à oublier ?" C'est alors que j'ai définitivement tiré un trait sur cette histoire; brulé les pages froissées par l'ennui. Relu quelques lignes; pour me rapeller; pour être sûre; et pour ne pas regretter. Étrangement; la couleur de mes yeux s'est éclaircie, j'avais peine à croire, j'étais guérie. La plaie se refermait; petit à petit, j'étais même capable de lui sourire; sans me souvenir du reste. Et je cristallise. Assise en tailleur dans l'herbe verte, je cueille une de ces marguerites, j'épluche une à une les pétales; il n'en reste plus que trois; ou quatre. Je jette la marguerite, ce doit être cette petite peur, celle de tomber sur 'pas du tout'. Mais après tout, je me lance, je tombe sur 'un peu'. Tant pis; c'est mieux que rien du tout.
À coup de coeur
Vendredi 20 mars 2009 à 20:49
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Dimanche 15 mars 2009 à 12:58
Objectif numéro un : retenir le soleil un maximum de temps possible. ( à suivre ... )
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Samedi 14 mars 2009 à 21:48
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Samedi 14 mars 2009 à 21:07
À coup de coeur
Vendredi 6 mars 2009 à 15:05
À coup de coeur
Jeudi 5 mars 2009 à 10:57
À coup de coeur
Mardi 3 mars 2009 à 23:29
C'est dur, de plus en plus, mais je tiens, j'essaye, du moins. J'puise la force de me battre dans son sourire. Il faut tenir, toujours. Pour elle, pour ceux qui nous entoure. Mais ne t'en va pas, je ne serai plus rien.
À coup de coeur
Mardi 3 mars 2009 à 21:01
À coup de coeur
Lundi 2 mars 2009 à 22:34
Elle craque, c'était prévisible. Trop prévisible. Elle avait beau serrer les dents, serrer le poing, ravaler ses larmes, et tout le reste, ce n'était que repousser ce qui allait évidemment se passer. Ce sont des larmes de rage qui traversent son visage, de la haine, ils attendaient trop d'elle, ils lui demandaient trop, toujours trop. Elle n'avait pas la force d'assumer ça, pas maintenant, elle n'avais pas le courage, pas l'envie non plus. Ce n'était pas la première fois qu'elle avais mal, elle connaissait ce goût de douleur, elle se croyais assez forte, elle croyais pouvoir affronter tellement de choses. En vain.Tout le monde craque ici, elle dors plus, elle souris plus, elle rêves plus. Elle n'arrive même pas à pleurer en fait, c'est trop dur. Elle a retrouvé celle, celle pour qui elle aurait tué, celle pour qui elle aurait donné sa vie; et tout a changé. Elles ont pris du recul, elles ont évalué objectivement les circonstances, et leur état est critique. L'une d'elle à perdu sa soeur, l'autre va perdre sa mère. Elles craquent en silence, elles ne savent même plus quoi dire, et ça les blesse davantage. On a qu'à dire qu'on vit dans une histoire, que tout se terminera bien, qu'elle arretera d'être égoïste de ses pensées, et peut être, un peu plus gentille avec toi. Il connait si bien la suite, il croit même aux miracles. Après tout, ce n'est qu'une histoire.
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Dimanche 1er mars 2009 à 22:06
Elleluiadisdeprendresontemps.
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Dimanche 1er mars 2009 à 21:49
À coup de coeur
Samedi 28 février 2009 à 22:22
Il faut toujours que tout se termine mal, cela aurait pourtant dû être une belle journée, calme et heureuse. Mais il y a encore des problèmes; de santé, pourtant maman commençait à récupérer; cette fois ci c'est sa mère, la douleur la fait vomir, c'est pour dire à quel point elle a mal. C'est égoiste mais je lui en veux, d'avoir encore une fois besoin de maman, parcqu'elle me manque, et parcque j'ai peur, que tout ce qui viens de se passer recommence, qu'elle reparte, que les journées soient ponctuées des coups de téléphone. "Elle va mieux ??" Non, elle va pas mieux, et non elle peut pas te parler, elle est fatiguée. Et si ca recommence, de toute façon, je n'aurai rien a dire, rien à faire, juste subir, et accepter. Papa vient de casser la dernière tasse de Maman, elle sera triste je crois; pour le moment, elle ne le sais pas, elle est partie l'aider à supporter, et à faire tout ce qui lui était impossible de faire pour cause de dose trop importante de morphine.La maison n'est encore une fois, pas au complet, il y a cet aspect vide et inachevé, en attente de la dernière pièce du puzzle, celle qui amènera notre satisfaction. Et puis j'en ai marre aussi de faire paraître cette force incroyable à toujours garder la tête haute, marre de faire comme si tout ce que j'étais en train de vivre était facile, j'ai aussi le droit de craquer, parfois. Ce n'est pas normal de se fermer autant aux autres, pas normal de repousser quelqu'un que l'on aime parcqu'il viens vous aider à aller mieux, pas normal de faire semblant de sourire, pas normal de me dire que tout s'arrangera. Et si j'épargne cette fin de journée, cet énième aller à l'hopital, si j'épargne la douleur, alors c' était fantastique.
Ps : Papa vient de partir, Maman n'a pas assez de force pour mettre mamie dans la voiture. Ils appellent les pompiers. J'ai peur.
À coup de coeur
Jeudi 26 février 2009 à 22:10
Elle avais tout organisé, sur le bout des doigts; pour que tout aille mieux. Je n'avais aucune envie que tout se finisse, parcqu'en fait; ensemble j'étais mieux que seule. Il y avais le soleil, leurs éclats de rire, nos retrouvailles, et le reste. Rien n'aurait alors pu gâcher tout ça. Il y avais les paroles d'"angel" dans ma tête, c'était calme, paisible; manquais plus que ses accords. Apparemment j'peux pas non plus arréter d'y penser. Et même mon frère se met à me dire que je suis ridicule avec ça. Tant pis, tant mieux; on s'en contente, on essaye d'être heureux. Et puis, l'avenir peut toujours changer. Par contre, je pense dormir déjà à ton retour, on va dire que tu me pardonnera. On avais tout de même la classe en Pimkie. Et au final, elle avais tout organisé, sur le bout des doigts, pour que tout aille mieux, et tout allais mieux.
À coup de coeur
Lundi 23 février 2009 à 20:09
À coup de coeur
Vendredi 13 février 2009 à 23:51
À coup de coeur
Mardi 27 janvier 2009 à 15:31
_Tout est dans le regard, forcèment. Il est revenu; comme si de rien n'était, il m'a fait le coup du "te souviens-tu ?", il s'est joué de moi, ma tête disais "barre toi", mon coeur, "je te pardonne. " Quelle conne. Je n'avais qu'une envie; qu'il parte. J'aurai du, savoir que ce n'était pas le bon moment, savoir que sa réapparition après ces longs mois, ne pouvait être que mauvaise. J'aurai du ne pas l'entendre frapper, j'aurai du laisser la porte fermée. Au beau milieu de ses excuses pathétiques, je lui ai dis "va t'en". Je n'ai rien ajouté, lui non plus. Il est parti, laissant derrière lui son odeur, et nos regrets. C'était comme si nous ne nous étions jamais quitté, c'était comme avant, comme d'habitude; je ne le detestait pas, mais je le méprisait. Il m'a demandé d'enlever cette photo, qui tapisse mon mur depuis trois ans, sept mois, quelques jours, et d'innombrables minutes. Je l'avais complètement oublié, mais il avais raison, elle n'avais plus rien à faire là. Que cherchait-il ? Était-il blessé de croire qu'un autre occupait mon coeur désormais ? Je n'en sais rien, quoi qu'il en soit, je restait, seule, assise en tailleur, et déjà des chaudes larmes commencaient à longer mes joues palies par la maladie. J'ai repris ma respiration, j'avais besoin de lui, de l'autre lui, je suis allée lui parler, comme si de rien n'était, il était beau, il me donnait envie de sourire et d'oublier la tristesse des minutes précédentes; je fut étonnée de voir à quel point je m'attardais sur son sourire. C'est quelqu'un de simple; et d'inoubliable. "Et entendre ton rire, qui lézarde les murs; qui sais surtout guérir mes blessures." Il m'en faudrait peu, pour craquer sous le poids de l'émotion, mais ce serait ridicule; pas vrai ? J'avais presque oublié, elle aussi est réapparu, sans crier gare. "Bon courage pour ton oral jeudi. Leslie" Bouche bée, et desemparée, je n'ai toujours pas compris. Ta vie Lèa, elle est pas passionante, alors arrète de croire que ça interresse quelqu'un de lire tes conneries de jeune fille pathétique et un peu trop sensible. "Mais j'suis désolée", qu'elle disais.
Il sort.
À coup de coeur
Lundi 26 janvier 2009 à 11:03
À coup de coeur
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