Le personnage rentre en scène.
_Tout est dans le regard, forcèment. Il est revenu; comme si de rien n'était, il m'a fait le coup du "te souviens-tu ?", il s'est joué de moi, ma tête disais "barre toi", mon coeur, "je te pardonne. " Quelle conne. Je n'avais qu'une envie; qu'il parte. J'aurai du, savoir que ce n'était pas le bon moment, savoir que sa réapparition après ces longs mois, ne pouvait être que mauvaise. J'aurai du ne pas l'entendre frapper, j'aurai du laisser la porte fermée. Au beau milieu de ses excuses pathétiques, je lui ai dis "va t'en". Je n'ai rien ajouté, lui non plus. Il est parti, laissant derrière lui son odeur, et nos regrets. C'était comme si nous ne nous étions jamais quitté, c'était comme avant, comme d'habitude; je ne le detestait pas, mais je le méprisait. Il m'a demandé d'enlever cette photo, qui tapisse mon mur depuis trois ans, sept mois, quelques jours, et d'innombrables minutes. Je l'avais complètement oublié, mais il avais raison, elle n'avais plus rien à faire là. Que cherchait-il ? Était-il blessé de croire qu'un autre occupait mon coeur désormais ? Je n'en sais rien, quoi qu'il en soit, je restait, seule, assise en tailleur, et déjà des chaudes larmes commencaient à longer mes joues palies par la maladie. J'ai repris ma respiration, j'avais besoin de lui, de l'autre lui, je suis allée lui parler, comme si de rien n'était, il était beau, il me donnait envie de sourire et d'oublier la tristesse des minutes précédentes; je fut étonnée de voir à quel point je m'attardais sur son sourire. C'est quelqu'un de simple; et d'inoubliable. "Et entendre ton rire, qui lézarde les murs; qui sais surtout guérir mes blessures." Il m'en faudrait peu, pour craquer sous le poids de l'émotion, mais ce serait ridicule; pas vrai ? J'avais presque oublié, elle aussi est réapparu, sans crier gare. "Bon courage pour ton oral jeudi. Leslie" Bouche bée, et desemparée, je n'ai toujours pas compris. Ta vie Lèa, elle est pas passionante, alors arrète de croire que ça interresse quelqu'un de lire tes conneries de jeune fille pathétique et un peu trop sensible. "Mais j'suis désolée", qu'elle disais.
_Tout est dans le regard, forcèment. Il est revenu; comme si de rien n'était, il m'a fait le coup du "te souviens-tu ?", il s'est joué de moi, ma tête disais "barre toi", mon coeur, "je te pardonne. " Quelle conne. Je n'avais qu'une envie; qu'il parte. J'aurai du, savoir que ce n'était pas le bon moment, savoir que sa réapparition après ces longs mois, ne pouvait être que mauvaise. J'aurai du ne pas l'entendre frapper, j'aurai du laisser la porte fermée. Au beau milieu de ses excuses pathétiques, je lui ai dis "va t'en". Je n'ai rien ajouté, lui non plus. Il est parti, laissant derrière lui son odeur, et nos regrets. C'était comme si nous ne nous étions jamais quitté, c'était comme avant, comme d'habitude; je ne le detestait pas, mais je le méprisait. Il m'a demandé d'enlever cette photo, qui tapisse mon mur depuis trois ans, sept mois, quelques jours, et d'innombrables minutes. Je l'avais complètement oublié, mais il avais raison, elle n'avais plus rien à faire là. Que cherchait-il ? Était-il blessé de croire qu'un autre occupait mon coeur désormais ? Je n'en sais rien, quoi qu'il en soit, je restait, seule, assise en tailleur, et déjà des chaudes larmes commencaient à longer mes joues palies par la maladie. J'ai repris ma respiration, j'avais besoin de lui, de l'autre lui, je suis allée lui parler, comme si de rien n'était, il était beau, il me donnait envie de sourire et d'oublier la tristesse des minutes précédentes; je fut étonnée de voir à quel point je m'attardais sur son sourire. C'est quelqu'un de simple; et d'inoubliable. "Et entendre ton rire, qui lézarde les murs; qui sais surtout guérir mes blessures." Il m'en faudrait peu, pour craquer sous le poids de l'émotion, mais ce serait ridicule; pas vrai ? J'avais presque oublié, elle aussi est réapparu, sans crier gare. "Bon courage pour ton oral jeudi. Leslie" Bouche bée, et desemparée, je n'ai toujours pas compris. Ta vie Lèa, elle est pas passionante, alors arrète de croire que ça interresse quelqu'un de lire tes conneries de jeune fille pathétique et un peu trop sensible. "Mais j'suis désolée", qu'elle disais.
Il sort.