J'écoute en boucle. Je vole, presque. Mon regard croise un '14:14'. Il doit être en plein match; alors pour faire original, je pense à lui. Évidemment, je reçois un message. Presque vide, il dis '14:14'. C'est fou. De ma fenêtre ouverte, j'entends le rire des enfants. J'ai le souvenir de cet homme qui disait qu'elle était belle, même quand elle avait été coiffée par ses couvertures, et ça me fait sourire, encore. Les jours heureux, sont là. On aimerait les retenir, encore un peu plus longtemps. Faudrait trouver le temps de se souvenir, de cette belle amitié en devenir . Un pacte de sang, un rêve d'enfant . La promesse de s'aimer éternellement. Faudrait trouver le temps, de redécouvrir toutes ces premières fois qui m'ont fait tant frémir. Ce premier instant, ou je t'ai fait rire. Ce premier aveux, caressant tes cheveux. Il faudrait.Retenir le temps. Le temps d'un instant. D'un instant de bonheur. Mais évidemment, je suis là, ne me préoccupant pas une seule seconde du bac qui m'attend dans quelques semaines. Évidemment je donnerai tout pour qu'elles aillent bien, malgrè toute la colère qui monte en moi; et l'incompréhension. Nous avons fait une conversation, à six. Nous étions réunies, ça nous a réchauffé le coeur, énormément. Un avant goût de demain. Un avant goût des retrouvailles. Aussi, je me suis mise à travailler, un peu. J'ai enfilé mes gants de petite poète.
" Une pointe dans le cœur, je contemple, à des kilomètres. Il me semble que je tends la main, dans l'espoir de toucher quelque chose. C'est pathétique. Elle ne frôle qu'une minime partie de cet obstacle, irréel. Je suis seul, je contemple, à des kilomètres. Le reste du monde paraît s'être éteint, comme mort, il fait presque nuit. Elle, forte et douce, s'avance sous l'immense bleu du ciel, et faisant sur son passage, une tache éclatante. « Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain, et néglige aujourd'hui .» a dit Sénèque. J'ose, un pas. Puis deux. De temps en temps la brise de mer soulève mon cœur. Je suis plein de regrets, brisé par la souffrance. Un troisième pas, et c'est le vide. Reculer devient impossible. Son visage m'apparaît, un peu plus distinctement à chaque pas. J’admire, d'ici, cette démarche si particulière, elle rayonne, simplement. Son parfum, délicat me parvient aux narines grâce à un de ces mistrals. (...) Accablé par ce vent, froid et sec; elle est près de moi, et même la distance n'y fait plus rien. Le temps peut bien s'écrouler, j'aurai conquis cette grande bataille.
C'est un début, évidemment.
Par Maëva le Dimanche 12 avril 2009 à 15:02
Par Maëva le Dimanche 12 avril 2009 à 15:00
Ca va ,tu t'aimes pas trop déjà .. Les photos de toi à moitié nue, t'as pas honte? T'es qu'une allumeuse.