Ca y est. J'(re)goûte à l'amour. Vraiment. C'est plaisant, excitant. Et dire que je n'y croyais pas; que je n'y croyais plus, et dire. Les vacances commencent à avoir ce goût de "fin". Je vais répéter, mais. Mais elles seront inoubliables, on sait. Ce sont nos dernières. La nostalgie est inévitable. Tout-passe-toujours-beaucoup-trop-vite. J'entends partout: "profites", alors oui, je profite, j'essaie. Au maximum. Et j'ai passé la nuit dans ses bras, son odeur est partout. Merde, je suis vraiment, vraiment amoureuse, c'est un fait. J'ai mis ma fierté de côté. Il y a cet équilibre entre nous deux, t'es le jamais de mon toujours. Et c'est fou, comme j'ai peur de lacher ta main. Fou comme j'ai peur d'avancer sans toi. 'Embrasse-moi'. Les internes me manquent. Rien n'arriverai à combler l'absence de leur présence. Elles sont tout, elles passent avant tout, quoi qu'il arrive. Chacune. Toujours, et à jamais. C'est comme ça    .