T'écrire, ce que du plus profond moi, je sais. Il y a cette incompréhensible, indéfinissable et intrigante complicité. Ces milliers, voir millions de mots que nous nous sommes échangés, sans nous connaître, vraiment. Se rencontrer sur le quai d'une gare, il y a de quoi en tomber dingue, pas vrai ? Et c'est sans doute, grâce à ta simplicité, et ton naturel que finalement, je me suis attachée, plus que tout à toi. À ton sourire, immense, et gêné. À ton style de 'jenesaispascommentm'yprendreaveclesfilles'. Tu as beau dire, tu as vraiment quelquechose. Un charme. Énorme. Et j'aime. À ce qu'il parait, nous sommes les opposés, ceux qui ne vont généralement, pas du tout ensemble. Un peu comme l'hiver et l'été, comme dirais Aima. Alors on dira que je suis l'hiver, froide et éxigente. Et toi, tu joueras l'été, frais et joyeux. Toujours. On dira qu'on s'est trouvé là, au détour d'un automne, que tu trainais, encore, et que j'étais déjà là, toujours plus tôt. Et c'est vrai, j'ai eu du mal à te donner la main, mal à donner un sens à toute cette histoire qui était pour moi; finie d'avance. Y'a t-il une mesure à tout ça. J'avais fini par croire que l'amour était devenu possession et mensonge. J'avais fini par oublier la sensation de se découvrir. Doucement. Et puis tu débarques, sans crier gare, avec ton goût pour les couleurs (un peu) voyantes. Comme si rien n'avait jamais existé. C'est magique, finalement. J'aime ton côté 'toutesttoujoursrose'. Même si. Et la batterie de mon ipod vient de sonner 'à recharger'. Les lumières de la maison sont toutes éteintes, reste plus que mon vieil écran. J'aimerai achever cette note du mardi nuit par des mots d'amour, mais la peur d'un engagement trop lourd frappe alors à ma porte. Excuse moi; mais c'est peut être 'trop tôt'.