Mes pieds ne touchent même pas par terre. Je mets cent ans à changer de page internet ( cinquante mille ? ). Je me sens déjà toute seule sans mes internes. Et chaque jour un peu plus, ça recommencera. Hier, c'était carnaval. J'ai mis les mains dans l'encre, noire, pour changer. Le savon n'y changera rien, ce sera avec le temps. Valentin n'a pas changé, toujours fidèle à lui même; il me manque mais le chemin jusqu'à lui n'est plus très long. Je ne parlerai pas ce soir, je ne parlerai plus. Parfois il n'y a rien à dire, on attend juste que le mal passe. Et on sourit, contre toute attente. Même si on sait qu'il nous déteste, maintenant.