Jeudi 30 juillet 2009 à 23:35

http://et-puis-plus-rien.cowblog.fr/images/blog-copie-1.jpg

J'ai plongé mon nez dans son tee shirt; j'ai fermé les yeux, bien sur, pour apprécier un peu plus cette odeur; une once poivrée. J'ai revu tout les instants; les sourires, les 'toi et moi'. Je suis seule; me rappelant chaque instant, depuis le quinze juillet, au soir. Jusqu'à ce matin, vers midi. Il y avait depuis ce quinze, toujours une main prête à être tendue, un regard à croiser; oui; il y avait, toujours quelqu'un. Alors, forcément. J'ai relu tous les mots, revu tous les instants figés. C'était quand même magique, formidable, extraordinaire. Inoubliable. Il y avait nous six; nous nous sommes redécouvertes; ouvertes à des confidences qui, semblaient être enfouies dans le fond de nos têtes. Il suffisait de se laisser aller. Nous nous sommes découvertes des parties inconnues dans chacune. Certes, parfois, décevantes, mais toujours, enrichissantes. Il suffisait de parler, car, le secret, était là; parler; sans tabous; sans gênes, et sans retenues. L'amitié. Sans juger, juste écouter, apprendre. Nous avons refait le monde, à notre façon. Avec pour seule limite, l'horizon. Et quand certaine se demandaient ce que leur moitié pouvait bien être en train de faire à des centaines de kilomètres,  d'autres se demandaient si un jour, elles allaient revoir celui pour qui elles étaient en train de tomber. Et les rencontres, plus incongrues les unes des autres. Tant de souvenirs, tant de sourires. Et puis, l'arrivée du soleil; son arrivée. Se réveiller en pleine nuit; tendre la main; et. Ne jamais se sentir seule; pleurer contre une épaule. Fredonner un premier je t'aime; dans le noir; car c'est toujours plus facile. Recevoir le plus coule des cadeaux d'anniversaires. Ne pas être capable de le remercier; car c'est trop. Beaucoup trop d'émotions. Et se déchirer, au bout milieu de la nuit. Faire battre notre coeur à mille. Vouloir faire changer les choses. Au final, être juste; jeune; et avoir peur de perdre l'autre; pour une raison, banale et quelquoncque. Aller se coucher, dans un lit, vide. Sentir au fond de la gorge, quelquechose qui s'appelle larme. Fermer les yeux, et sur un air de Françoise Sagan; se laisser envahir. Et bonjour nostalgie.

À coup de coeur

C'est éphémère, tout ça.

J'aimerai te dire.

Par a-pile-ou-face le Dimanche 2 août 2009 à 0:24
WOUAH!!
elle était là, cette nostalgie, durant ces quelques lignes mon ventre s'est noué, il l'est encore , et dire qu'on ne se retrouvera toutes les 6 que dans un mois sur le seuil de cet internat ...
les souvenirs sont marqués et moi j'aime tellement ça :)
Par Jeanne le Mardi 11 août 2009 à 14:38
Je crois que mon message du cinq août ne s`est pas envoyé. Je crois. L`accusé de récéption n`est pas venu; je n`aime pas. Alors de loin; et bien trop tard puisque. Joyeux anniversaire ma Lèa. Tu me manques.
Par mamZelle-m0i le Samedi 15 août 2009 à 14:15
J`ai connu pendant ces vacances oui :)
Par Emma. le Dimanche 16 août 2009 à 12:27
Ça fait un mois, on se réveillait alors ensemble. A cette heure là on devait regarder la télé et préparer à manger, pour changer. Et dans un mois encore nous serons toutes, avec en prime tout ce que "rentrée" veut dire. Mon dieu que ça passe vite, ça me donne le vertige.
Tu as réussi à me retourner le ventre, j'ai vu notre passé et notre avenir d'un coup comme ça. Je me suis rendu compte que c'était la dernière, c'est ça qui me fait peur.
J'ai un gros manque, ma vie se bouscule, et vivre sans vous devient vraiment pesant. C'est oppressant. A bientôt, je l'espère pour cette étape terminale.
 

J'aimerai te dire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://et-puis-plus-rien.cowblog.fr/trackback/2884050

 

<< | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | >>

Créer un podcast