Vendredi 16 octobre 2009 à 22:09



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     Il y a toujours un moment où la patience arrive à terme. Où les nerfs lachent, et l'on ne controle plus rien. Ce moment, on pourrait l'appeler l'instant x, parcqu'on peut jamais vraiment le déterminer, qu'il a toujours une valeur différente. On pourrait aussi, juste l'appeler, saturation, ou fatigue mentale. Tellement d'autres. Ce moment où;  sans jamais vraiment savoir pourquoi, tout nous insupporte, où la moindre parole, devient tout une montagne. Où un rien, nous fait perdre tout moyen, tout contrôle. Je sature. Je sais, je me plains mais. J'y arrive plus;  j'ai mal,  et je sais plus comment on fait pour plus avoir mal. Je sais même plus comment c'était avant, quand il y avait pas ça. Et il y a elle, que je ne supporte pas, plus. Qu'on; même. C'est pas possible de faire semblant, parcque ça en devient trop ridicule. Il y a cet esprit, ce vieil esprit de compétition, cette course à la première place. Cette course, cette bataille, c'est pathétique. Mais ils ont trouvé la clef; le moyen, d'y parvenir, pas nous; alors tant pis. Je me renferme chez moi, car la pile de travail est trop grosse. Les sujets s'entassent, j'ai beau les regarder, c'est pitoyable, je suis pitoyable devant ces planches, je ne suis rien. Finalement, qu'un pion, qui arrivera dans le peloton de fin. Mais au moins, je serai arrivée. J'aurai terminé la course. Plus que sept mois, avant juin. Et c'est la fin. L'art appliqué. Ce sera finalement plus que du passé. Un passé commun, des chemins, beauc oup trop différent. Et parfois, j'arrive à penser que cette filière, elle ne me correspond pas; que je n'aime pas cette superficialité, cette "image", que l'on se donne, ce rang, que l'on s'attribue, l'importance que l'on apporte au Matériel. Il y a tellement d'autres choses, ailleurs. Et si j'écris ça, c'est sûrement sous le fait de la colère. Catia t'avais raison, on écrit pas quand on est heureux, que tout va bien. Et quand ça change, les mots jaillissent, finalement. Mais avant la fin de ces sept mois, avant cette fin, il y a la pile de travail, qui attend. Alors on stoppe les mots, on reprend son crayon, sa tête. Et on passe outre de cette fatigue mental, on travaille, encore, toujours. Pour la premiere place, pour les battre, les achever. Oupas.

À coup de coeur

C'est éphémère, tout ça.

J'aimerai te dire.

Par tinouti le Samedi 17 octobre 2009 à 20:55
Courage mon cœur, je suis là moi. J't'aiderais, dans toute cette ... :)
Par mamZelle-m0i le Dimanche 18 octobre 2009 à 12:21
Je dirais oupas en gros. Parce que cette compétition si ridicule, je la tuerais de mes propres mains; si j`en avais le courage et la possibilité. Mais merde; on est qui, à dix sept ans, gamins que l`on est, à se foutre des autres, de ceux qui nous entourent, juste pour avoir sa place, LA place? On ne connait rien à la vie, rien au travail, ni à l`amitié finalement. Eux ne connaissent pas; je les plains, un peu. J`voudrais pas être a leur place tu sais. Je dirais qu`il m`arrive trop souvent de penser que je ne suis pas à ma place, que quelqu`un de mieux pourrait me remplacer, ici, en arts. Je ne te comprends que trop bien, parce que. On en a parler, parce que je ressens la même chose; voir pire, tu sais. Parce que moi, la pile de travail me fait peur, me terrorise même. A m`en faire pleurer, à faire que mon pauvre corps, ou peut être mon esprit ne tiens plus; souvent. La motivation, je ne la trouve pas. Je n`arrive pas à l`atteindre. Je n`y arrive pas, non plus. Je repousse tout, au dernier moment. Quand il n`y a plus la place, ni le moment. Juste pour les larmes. J`ai peur; moi.
Par 7 jeans le Dimanche 28 mars 2010 à 20:31
Par aids for handicap le Dimanche 28 mars 2010 à 23:40
 

J'aimerai te dire.









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