Jeudi 13 mai 2010 à 4:32

Arreter le temps, figer l'instant. L'osmose parfaite entre deux êtres. La force qui tend à équilibrer les concentrations. Une harmonie parfaite. La sérénité, même si la peur. Oublier le reste, ne se concentrer que sur l'aisance de l'instant. On aurait envie que tout cela se passe sur un bord de mer, qu'il y ait du soleil, du flux et du reflux, des amants qui courent sur une plage avec un chien et un cerf-volant. Qu'il y ait encore une odeur de gaufres mêlée à celle de l'iode et de l'eau, des jupes qui virevoltent et des rires d'enfants. Que ce soit un somptueux jour de printemps avec le monde tout autour de ce décor de vagues et nous, à l'intérieur, pour se dire que rien ne vaudra jamais cet instant. On jette le décor, les amants, les cerfs volants. Cherches plus, je ne pourrais jamais être aussi bien. La nuit noire. Les bruits indistincts d'une voix abimée par les larmes. L'honnêteté. Le noir. L'odeur entêtante. Et si je ne me réveillais pas.

À coup de coeur

C'est éphémère, tout ça.

J'aimerai te dire.

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