Mercredi 9 juin 2010 à 23:04

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J'ai tout de suite pensé à toi, sur ces mots, parcqu'ils t'étaient adressés, comme toujours, de toute façon, mais étrangement, ce n'était pas toi. J'ai cru, encore une fois, encore une fois qu'il y aurait un sous entendu, un de ceux qui claquent dans le bas du dos. Mais tu avais disparu. Et pour combien de temps. Je n'ai pas eu envie de sécher mes cheveux, puisque je ne vois personne, puisque ça n' intéresse personne. Mon tee shirt est trempé, j'ai dit à Catia de se battre, pour ce que je n'ai pas été capable de faire, pour ce que je regrette, sans doute, au fond. Et je suis sûre que tu cherches le moindre détail, dans chacun de mes écrits, le moindre petit détail qui pourra déclencher ta tempête, mais puisque ça à l'air de t'amuser, alors jouons, je cacherai tout ce que tu es censée ne pas savoir, et on verra si tu devines. J'ai mal au dos, la tête en ruine. C'est toi qui pars, et moi je reste là, c'est con, je pensais que tu serais là quand ça n'irai pas; moi qui suis toujours là pour toi. Encore un de mes changements. J'étais qui, avant, avant de partir à la dérive, avant de m'abandonner à toi. Dis moi, j'étais qui. J'étais pas mièvre, j' étais pas pathétique, j'étais simple, comme tu dis, compliquée, mais dans le bon sens. Alors pourquoi, pourquoi je sais plus tenir lorsqu'il faut, pourquoi je tombe dès que. Merde. C'est fini, j'abandonne, tu sors, on aurait pas du commencer ce jeu débile, pas du recommencer, t'avais raison, stop, on arrête, on arrête tout. Et toi, toi qui pleure à l'autre bout du téléphone, toi qui me dis que tu seras là, que tu m'attendras, relèves toi, sèches tes larmes, il en faut plus pour. Pour m'achever. Même si je t'avoue, je me mordais les lèvres, et mes poings n'avaient jamais été tant serrés. Je ne t'en veux pas non, je n'ai pas envie de t'en vouloir. Forcément, c'est la gnossienne n°1. Je fais juste semblant de pas y penser. Et je sais que ça t'énerve, tout cet amoncellement de choses indescriptibles. Mais moi, sais-tu au moins ce qui m'énerve. C'est sans doute ta façon de me regarder, comme s'il n'y avait que moi, ta façon de me prendre pour ce que je ne suis pas. Je te détestes plus que tout, je crois.
 

À coup de coeur

C'est éphémère, tout ça.

J'aimerai te dire.

Par Entetante le Mercredi 9 juin 2010 à 23:15
Putain. Tu m'as déchiré les os. Je. Je me battrai. Pour toi. JE te le promets. Je suis la femme de sa vie. Moi, et aucune autre.
Lèa.
jusqu'au bout, où que je sois, je t'aime.
Par et-puis-plus-rien le Mercredi 9 juin 2010 à 23:17
N'importe quand, peu importe le temps. Il y aura toujours toi.
Par N. le Vendredi 11 juin 2010 à 21:10
"Dis moi, j'étais qui. J'étais pas mièvre, j' étais pas pathétique, j'étais simple, comme tu dis, compliquée, mais dans le bon sens. Alors pourquoi, pourquoi je sais plus tenir lorsqu'il faut, pourquoi je tombe dès que. Merde. C'est fini, j'abandonne, tu sors, on aurait pas du commencer ce jeu débile, pas du recommencer, t'avais raison, stop, on arrête, on arrête tout. Et toi, toi qui pleure à l'autre bout du téléphone, toi qui me dis que tu seras là, que tu m'attendras, relèves toi, sèches tes larmes, il en faut plus pour. Pour m'achever. Même si je t'avoue, je me mordais les lèvres, et mes poings n'avaient jamais été tant serrés. Je ne t'en veux pas non, je n'ai pas envie de t'en vouloir."

C'est magnifique, ça prend aux tripes, je ne te connais même pas mais t'as l'air tellement semblable à moi. Merci, mes mots m'échappent depuis quelques mois, et tu as su écrire ceux qui ne sortaient pas ; merci.
 

J'aimerai te dire.









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